Comment Loop Tales combine des thèmes rétro, de science-fiction et intemporels

La première saison de Tales from the Loop est sortie sur le service de streaming Amazon Prime. Il est basé sur l'artbook d'histoire de l'artiste Simon Stolenhag, l'original est généralement traduit par «Contes de la boucle». Le livre est une collection de dessins inhabituels liés par de courts inserts de texte.

Dans ses livres, Stolenhag a étonnamment combiné des paysages nostalgiques des années 80 et 90 avec une technologie futuriste. Et les auteurs de l'adaptation cinématographique, dont le réalisateur de "Monstro" et l'avenir "Homme chauve-souris«Matt Reeves a réussi à transmettre cette atmosphère mélancolique mais très gracieuse. Cependant, les avantages de la série ne se limitent pas à cela.

Émotions et robots

L'action se déroule dans une petite ville, située au-dessus de la «boucle». C'est comme un centre de recherche où les scientifiques mènent des expériences et «rendent possible l'impossible». L'essence même des tests n'est pas expliquée, mais des événements absolument fantastiques arrivent souvent aux habitants, et parfois même l'heure elle-même change.

Le décor de la série vous rappellera certainement des colonies typiques construites autour d'une usine ou d'une mine (il y en a beaucoup en Russie). Ce n'est que dans le cas des "Histoires d'une boucle" que l'entreprise de formation de la ville s'est avérée être au-delà de la compréhension des gens. Mais sinon la vie des personnages de la série est assez ordinaire.

Dans l'intrigue, l'essentiel n'est pas un composant fantastique, mais un drame humain. La technologie et même les distorsions temporelles ne permettent ici que de mieux ouvrir les émotions et les désirs secrets. Les auteurs semblent inviter le spectateur à poser la question "Et si ???"

Et maintenant, la jeune fille perdue a l'occasion de se pencher sur son propre avenir. L'élève devient celui qu'il a toujours envié. Et le père de famille achète un robot pour protéger sa fille, et il fait peur à tout le monde autour de lui.

Chaque épisode est dédié à des personnages individuels. Mais en même temps, "Tales from the Loop" ne peut pas être qualifié d'anthologie. Tous les héros apparaissent également dans d'autres épisodes. Par conséquent, vous pouvez être sûr que tous ceux qui ont passé suffisamment de temps à l'écran auront leur propre histoire plus tard. Et à la fin, à la fin de la saison, l'intrigue n'a tout simplement pas d'images ennuyeuses ou non divulguées: chaque personnage a son propre secret et sa propre tragédie.

Bien que les héros ici utilisent des technologies incroyables à leurs propres fins, qui vous permettent d'arrêter le temps ou d'échanger des corps, leurs expériences sembleront familières à tout le monde. Après tout, qui n'a pas rêvé de rester plus longtemps dans les plus beaux moments de la vie ou d'avoir l'occasion de se donner des conseils du passé.

La composante émotionnelle atteint son maximum d'intensité en milieu de saison dans l'épisode dédié à la tête de "The Loop" (joué par Jonathan Price) et à son petit-fils. Cet épisode a été tourné par l'auteur "MUR-I»Andrew Stanton. Et il touche à l'un des sujets les plus importants - les maladies des personnes âgées et la perception de la mort chez les enfants.

Ces thèmes distinguent Loop Tales de projets similaires commezone floue" ou "Miroir noir», Qui se concentrait davantage sur la composante sociale. L'analogue le plus proche ne peut être appelé que des "histoires étonnantes" Steven Spielberg.

Cependant, le format d'une série solide, où le lieu, les personnages et les règles ne changent pas à chaque épisode, permet plus imprégné de cette histoire, et déjà littéralement dans la deuxième ou la troisième série, la pensée surgit inévitablement: «Comment pourrais-je agir cette situation? Et quelles opportunités voudrais-je de Loop? "

Nostalgie et futurisme

Comme le livre de Stolenhag, la série Amazon plonge dans une ambiance rétro. Et ici, elle est complètement différente de la célèbre "Des choses très étranges». Celles-ci sont liées par un nombre incroyable de références à la culture pop des années quatre-vingt, qui devraient divertir le spectateur attentif.

Les Loop Tales ressemblent à l'opposé. Ils n'essaient pas de divertir avec des indices, mais créent l'entourage le plus crédible. Il est totalement incompréhensible à quelle heure la série se déroule, mais les héros utilisent des téléphones fixes. Ils ont des téléviseurs à tube à ventre rond à la maison et de vieilles voitures roulent sur des routes à moitié vides.

Et tout cela semble très naturel, sans essayer de donner à ce qui se passe une luminosité délibérée de style rétro. Par conséquent, il est si facile de croire que les héros vivent vraiment dans un passé récent, très similaire au nôtre.

Et en même temps, un robot délabré peut marcher dans une forêt enneigée et un employé est sincèrement en colère contre la panne d'un tracteur volant. De plus, le futurisme n'a pas l'air trop accrocheur ici. Ce ne sont pas des voitures brillantes, utilisées pour la science-fiction. Les robots rouillent et se cassent également, et sur l'appareil magique, il peut y avoir un changement régulier d'une lampe de table en plastique qui a jauni de temps en temps.

Plus important encore, cette combinaison, associée à un excellent tournage, rend le spectacle incroyablement beau. Il suffit de regarder la bande-annonce ou quelques clichés pour comprendre l'ambiance générale. Et les captures d'écran de "Tales from the Loop" seront sûrement largement dispersées parmi les fans, car dans chaque épisode, il y a un grand nombre de grandes scènes qui, même sans mots, véhiculent l'atmosphère triste de la série.

Mélancolie et intrigue inégale

Il vaut la peine de dire que "Stories from the Loop" ne plaira certainement pas à tout le monde. Ce projet a un environnement très spécifique, et tous les épisodes ne sont pas sortis avec le même succès.

La série n'a presque pas de dynamique et les intrigues sont simples et parfois même naïves. Seul le septième épisode peut vraiment chatouiller vos nerfs. Oui, et le timing horaire de certains épisodes tombe dans le thème, mais dans d'autres, il semble excessivement prolongé. De plus, dans quelques épisodes, par exemple dans le sixième (le moins bien noté), le drame semble trop tiré par les cheveux.

Mais quand même, si vous regardez tous les épisodes de la saison d'affilée, vous pourrez vous plonger dans l'atmosphère mélancolique générale, et alors les habitants de cette ville étrange et lointaine vous sembleront presque familiers. Pas étonnant qu'il y ait beaucoup de nouveaux visages dans la série: seuls Rebecca Hall et Jonathan Price sont célèbres parmi les acteurs. Mais ils ne traînent pas toute l'action sur eux-mêmes. Et le reste, même les enfants, ne s'en sort pas pire, de sorte que les sentiments des personnages semblent complètement sincères.

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À première vue, «Stories from a Loop» attire par sa fantaisie. Bien que les auteurs du projet n'aient pas utilisé les dessins les plus mondiaux de Stolenhag, où se trouvaient des dinosaures et un équipement énorme. Peut-être le feront-ils dans la deuxième saison si le projet est renouvelé.

Mais en fait, cette série traite de sujets importants à tout moment: l'amour, la solitude, les relations parents-enfants, la mort, l'aide aux autres. Ils en parlent souvent. Mais c'est la science-fiction au bord de la magie qui permet de sentir que même avec les possibilités illimitées de The Loop, tout dépend avant tout des gens eux-mêmes. Il est important de se souvenir de cela à tout moment. Et maintenant - surtout.